LA RAYDANS est un hameau d’ETOUVANS en bordure de la RD 126. Pour partie situé sur le territoire de la commune voisine de COLOMBIER-FONTAINE, c’est une bande de terrain étroite, bordée :
- au Nord par la route, le canal du RHONE au RHIN (creusé sous le Premier Empire) puis le DOUBS ;        
- au Sud par la voie ferrée, des collines qui masquent le village et d’anciennes carrières.

Les constructions y sont de date récente : le plan napoléonien publié en 1835 ne fait état que d’une seule habitation à cet endroit.

La localité ne s’est développée qu’à partir de la seconde moitié du XIXème siècle, avec l’installation des usines textiles MEQUILLET-NOBLOT sur le territoire de COLOMBIER-FONTAINE. Le tissage est ouvert en 1860 et la filature en 1865.

La plupart des maisons du hameau font donc partie des cités ouvrières construites par les patrons de ces entreprises, pour loger le personnel qui arrive de divers horizons. A ces premières constructions se sont peu à peu ajoutées - mais en nombre réduit - quelques maisons particulières.

 

Avec l’industrialisation, la population de ce lieu s’accroît rapidement. Ainsi, entre 1850 et 1907, le nombre des familles passe de 2 à 37 ; celui des habitants, de 11 à 122. La construction d’une école et d’une salle d’asile est même envisagée en 1882 afin d’éviter, aux nombreux enfants du lieu, de longs trajets pour venir à l’école du village. Ces travaux supposaient la participation financière de la municipalité de COLOMBIER-FONTAINE ; le coût élevé des travaux a pour conséquence l’abandon immédiat du projet.     


Un lavoir est inauguré en 1908. Alimenté en eau par le canal, il a pour but d’éviter aux femmes d’aller y faire la lessive.

La bande terre qui sépare le canal et le Doubs est traversée par la Voie romaine (ou Chaussée de Jules CESAR), construite au début de notre ère pour relier VESONTIO (BESANCON) à EPOMANDUODURUM (MANDEURE). Elle accueille également l’actuel captage d’eau potable alimentant la commune ; cette installation, réalisée en 2007, pallie le tarissement de la source du RORBE en 2003.

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